La préséance du vivant

La préséance du vivant
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Nous avons la conviction que la prise en compte de la complexité des milieux vivants, humains et non-humains permet de penser des projets de paysage qui font sens dans la durée d’un point de vue social, économique et écologique.

 

La tradition place le paysagiste en architecte du non-bâti, donnant au dessin proposé un rôle essentiel à partir duquel tout se définit. Mais les temps ont changé. On s’éloigne de la vision fixiste du projet d’architecture pour donner un privilège au vivant. La biodiversité, aujourd’hui en péril, demande à s’exprimer dans les meilleures conditions de vie possible.

Gilles Clément

 

Il s’agit donc de considérer le paysage, non plus comme la résultante des activités diverses d’aménagement – agriculture, urbanisation, industries, grands équipements et infrastructures, etc.-, mais comme l’outil intuitif et dynamique de la transition écologique.

 

Le paysagiste doit se soucier de la réintégration de processus naturels en milieux aménagés, tout en s’emparant des défis écologiques et climatiques du XXIème siècle.

Il s’agit de promouvoir une conciliation possible et un équilibre nouveau entre artifice nécessaire et dynamiques naturelles, via le projet de paysage.

Une nouvelle pensée du paysage de la transition écologique

Le paysage ne peut plus être simplifié ou réduit à l’alibi compensatoire autorisant l’aménagement du territoire, comme une simple case à cocher parmi tant d’autres spécialités, il faut changer de paradigme.

 

En intégrant la vision de la préséance du Vivant à ses enseignements, l’ESAJ souhaite contribuer à une nouvelle pensée du paysage qui permettrait de transposer la transition écologique à toutes les échelles des territoires, urbains, péri-urbains et ruraux.

 

Le paysagiste ainsi formé a un rôle à jouer dans l’éveil de la conscience écologique, car son champ d’intervention intègre nécessairement les problématiques qui s’imposent désormais lors de toute intervention sur les milieux habités : lutter contre le réchauffement climatique, promouvoir une sobriété plus attentive aux ressources disponibles, assurer une sécurité alimentaire plus solidaire, aider au bien-être et à la santé de toutes les espèces humaines et non-humaines, participer au développement raisonné des énergies renouvelables, enclencher un nouvel urbanisme enfin débarrassé de cette fatalité duale et binaire entre villes et campagnes.

 

Notre mission :  former des paysagistes capables de s’adapter à des transformations dont personne n’a encore idée….

Sacha Lenzini

 

 

A la rentrée 2019 l’ESAJ renforce sa structure de direction et re-déploie ses enseignements avec trois objectifs :

 

  • Adapter en continu les enseignements aux évolutions des métiers du paysage en partenariat avec des entreprises : compensation, énergie, mobilité, RSE, agriculture urbaine…

 

  • Favoriser les échanges internationaux afin de rentrer dans les standards des meilleurs masters en 5 ans.

 

  • Rendre accessible cette formation au plus grand nombre en abaissant les coûts de scolarité grâce à la contribution des mécènes.
Paysage transition écologique
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